Agoraphobia
Aujourd'hui je commencerai assez sobrement par une citation. Une relativement courte puisqu'il s'agit d'une phrase du texte de la chanson "A blanc" d'Agora Fidelio (sur le troisième et dernier album "le troisième choix") écrit par Mathieu Miegeville . "Elle lui manque tellement..."
A part ça, je n'ai pas grand chose à raconter içi si ce n'est que j'ai quelques nouvelles photos et surtout un nouveau texte...
La neuvième vie:
Ouvrir les vannes et se laisser aller à une errance.
Souffrir mais ne surtout pas mourir.
Reculer pour regretter mais ne pas choisir.
Sentir son corps imploser et voir tout son poids se répandre
pour mieux couler, submergé par les profondeurs de l'impossible;
couler, comme les nuages.
Maintenant et içi, seul et maudit à l'infini.
C'est l'histoire simple d'une neuvième vie. La dernière.
Celle de l'écume qui ramène les peurs soufflées de verre;
le dernier paragraphe des regards vides sur la jetée.
Une invective, une absence, une lourdeur, un souffle...
Voir en un instant le mouvement perpétuel d'une oppression,
ce fardeau en dedans qui tiraille les viscères,
joue de son couteau avec ma palette d'états d'âme.
Et après?
C'est là que sonne le glas.
Tenter l'impossible de relever le visage une dernière fois.
C'est comme essayer d'entrevoir une infime lueur d'espoir
tout au fond d'un tunnel bien trop sombre pour que ce soit la bonne route...
Au secours...