Ce qui me nourrit me detruit

Une sorte d'adieu qui n'en est pas un, comme une fin alternative à un film que je ne connais que trop bien dont le titre se compose en 6 mots. Une atmosphère mélancolique pleine de regrets, de déception mais pourtant de sentiments des deux côtés. Même si je ne voulais pas me l'avouer, même si je me le masquais, je savais déjà ce qu'il en était et bien qu'à contre coeur en quelque sorte, ce soit unilatéral. Des mots auraient été vains à ce moment précis, pas besoin de parole mais simplement ressentir le moment présent comme pour profiter une dernière fois de ce que je perdais. Serré fort une dernière fois le truc qui m'est le plus cher et qui s'en allait. Le truc nécessaire qu'on voit dépérir devant ses yeux pour finir par sombrer contre son grès, la gorge serrée, l'estomac noué.
Surtout ne pas lui montrer (même si ça se devinait assez aisément), de toute façon je n'ai rien à y gagner, d'abord par fierté mais aussi parce que l'autre n'a pas a voir que ça fait mal même s'il le sait, c'est un principe et c'est comme ça. 

Je me suis réveillé, c'est vrai et c'est déjà pas si mal (on se rattrape aux branches comme on peut) mais trop tard et c'est là où le bas blesse. Prendre conscience c'est une chose, c'est un progrès notable mais dans la situation présente ça ne sert absolument (plus?) à rien et c'est principalement pour ça que je m'en veux (entre autres). Même si je ne suis pas tout noir, même si ça ne change rien, ça pèse quand même...
Soit, il n'y a pas beaucoup d'autres choses à faire que d'assumer ses erreurs une fois qu'on en a pris conscience et essayer d'en sortir grandi.

A peu de choses près on change les années en mois, on inverse les rôles mais quoi que l'on fasse ça pique toujours autant, c'est comme ça. C'est con et ça fait chier mais je suppose que c'est humain...

"Bienheureux les oublieux car il viendront à bout de leur bêtise" (Friedrich Nietzsche). Je ne vise personne avec cette phrase, c'est plus comme une sorte de pense bête qui pourrait me servir par la suite; sait-on jamais...

note personnelle: C'est quand même étrange de répéter toujours ce schéma (sans le vouloir pourtant). J'ai vraiment un karma de merde quand il y a un décès autour de moi...

That's life my friends, carpe diem

Comments

[[Adri]]

nota bene:
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Celà dit il seront tous lus, comme toujours mais pour de simples raisons qui restent personnelles et définitives aucun message quel qu'il soit ne sera mis en ligne à ce sujet. Je laisse la porte close à tout débat/dialogue/discour car il s'agit içi d'un sujet trop personnel que je ne veux pas exposé d'avantage sur la toile. En un sens je me suis déjà trop étendu là dessus...

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