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One Dying Wish
7 septembre 2010

You'd better run!

Bon, pour ceux qui ne connaissent pas encore, voilà My Own Private Alaska (a.k.a MOPA) groupe Français très novateur en son genre. Effectivement, le concept est assez particulier car il s'agit d'allier un piano romantique à une batterie typé rock des plus sauvages et une voix hurlée.
Brut de décoffrage, très chargé en émotion, des maux profonds qui explosent derrière chaque note et chaque phrase, des musiciens torturés à fleur de peau à la sensibilité étonnante. Le groupe étonne, le groupe surprend et le groupe fait réagir. On adore ou on déteste MOPA mais ils ont le mérite de marquer et de provoquer une réaction sur l'auditeur. Il ont surtout l'ouverture d'esprit qu'il faut pour aller hors des sentiers battus, ouvrir la voie vers d'autres choses et proposer une musique qu'on avait encore jamais entendue auparavant. Tellement improbable et frais qu'on arrive pas à leur donner de style. Certain parlent de screamo, d'autre de post hardcore ou encore d'expérimental. Personnellement je pense qu'il n'est pas nécessaire d'étiqueter un groupe pour l'apprécier et en l'occurrence c'est tant mieux car MOPA fait du MOPA et rien d'autre.
Evidemment on sent les influences mais qui sont tellement éloignées les une des autres que ça n'aide pas pour parler d'un style en particulier. On pense tout de suite à Nirvana, Envy, Will Haven, Chopin, Satie ou encore at the drive in, c'est pour dire si c'est vaste.
Cela dit, la formule a quelque peu évolué depuis les débuts en 2007. Après la rencontre virtuelle avec le producteur Americain Ross Robinson (The Cure, Korn, Slipknot, Glassjaw, At the drive in, Norma Jean...), figure emblématique de la scène rock des 90's, le groupe part aux Etats-Unis enregistrer le premier album sous la houlette de ce dernier. A l'issue de la session d'enregistrement le groupe revient avec un disque sous le bras avec un gros travail en terme de production, qui comportera plus d'arrangements, plus de chant clair et un son plus """propre""". Le concept reste le même, les propos sont toujours aussi crus et le malaise toujours omniprésent mais de façon plus nuancée, peut être même plus sournoise. La palette d'émotions s'est un peu étoffée mais la sensibilité reste constante.
C'est un des disques de la décennie à n'en pas douter. Une chose est sûre: on ne sort pas indemne de l'écoute d'une des réalisations du combo Toulousain (oui ma bonne dame c'est bien un groupe Français et qui ne sort pas de Paris, cette ville sale!) que ce soit l'EP éponyme ou AMEN, le premier album.
Un groupe qui ira loin? on leur souhaite en tout cas...

Pour les ignares qui n'auraient pas du tout l'ouïe fine mais qui auraient un peu creusé la scène rock et metal ces 10 dernières années, si la voix vous parle c'est normal c'est simplement que MiLka est aussi le chanteur d'Agora Fidelio et anciennement un des membres de Psykup.
Pour les intéressés, la personne qui s'est occupé du magnifique artwork du premier album n'est autre que Jouch (voir mes liens), le guitariste d'Agora Fidelio et guitariste chanteur de Naïve.      


hey
you want to talk to me?
you don't know who I am.
hey
you want to take the risk?
you'd better go anywhere.
hey
you want to touch my skin?
you'll maybe burn your hands.
hey
you want to come to me?
anywhere else, go anywhere.
you'd better run
outside the door.
you'd better stay
far away from me, far away.

hey
you're never heard about
the piece of shit I am?
hey
I lie, I cheat, I break.
let's runaway from me.

on every road, on every way
think at you wealth, think at your life.
I don't wanna hurt, you don't wanna suffer.
I don't wanna kill, you don't wanna die.

don't come to me
little princess.

running away

vous pouvez les retrouver , , ou encore (EP) et enfin (premier album)

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